¿ Y ahora ?

¿ Y ahora ?

Ya han pasado ocho despues de nuestra salida da Francia, ocho años del qual las fiestas del centenario en Groix y Grimstad fuen la coronacion. Hemos salido bien de lo que habiamos proyectado, tenemos essa suerte. Hemos reencontrado nuestras familias, nuestros amigos, los fieles, hemos reencontradonos como si nunca habiamos partido, pero ricos de nuestro periplo. Por supuesto hemos cambiado : primero hemos envejecido, es natural, y todo lo que hemos vivido, los que hemos encontrado, todos esses paises, esses paisajes, nos han marcado profundamente. Hemos ido “del otro lado della colina”, ver el mundo. Hemos hecho grandes amistades, a menudo ha sido dificil de zarpar, y los recuerdos vuelven, poblan nuestros sueños. Vivendo con otros, leyendo otras literaturas, sin traducion, hemos progresado en nuestra comprension del mundo y de los quien lo poblan.
El calientamento climatico no quedo una inquietud, es una certitud, lo vivemos todos ahora. El mundo que hemos recorido no el mismo que lo de nuestros ancianos, y mañana estara mas verdad.
Lo que ha cambiado es que sabemos porque nuestra planeta se calenta, sabemos como hacer para tratar de remediar en ello, si no es demasiado tarde, sabemos tambien lo que nos empedie de hacer lo y quien nos pone todos en peligro : el beneficio, el dinero. Un puñado de ultra ricos nos gobierne, queda en nuestro pais como en el mundo, un puñado quien no se preocupa de nuestro futuro, quien nos aliene, entre tanto, con lo quien los hace prosperar, el “consumo feliz”, o la felicidad de tener un Iphone o otras “aplicaciones” y estupidez.
Ya es tiempo de rechazar isso, es tiempo de revoltarse, de no aceptar de estar envenenado por los gigantes de la quimica, es tiempo de levantarse frente a essa influencia del mundo financiero quien mata todo, desde la naturaleza hasta la democracia, pasando por nuestra vidas.

Visto en “lundi matin”, sin traducion
Luttes écologistes et sociales : nous résisterons ensemble

“Nous, écologistes, gilets jaunes, gilets noirs, jeunes, habitant.e.s des banlieues, militant.e.s de tous bords avons manifesté, signé des pétitions, fait la grève, dialogué avec les dirigeants pour les alerter de la catastrophe écologique, humaine et sociale en cours.

Loin d’entendre notre colère légitime, le pouvoir réprime nos mobilisations et convoque des simulacres de ’participations citoyennes’ : ’grand débat’, ’convention citoyenne sur le climat’, etc… Ces dispositifs ne proposent que des mesurettes ou des promesses lointaines et jamais tenues. Ils ne servent qu’à lui faire gagner du temps. L’écologie, dans sa conception étatique et libérale, trace alors une frontière entre les riches et les pauvres. Elle culpabilise les ’éco-citoyen.ne.s’, lance des projets de ’transition écologique”… et tout devient prétexte à un productivisme opportunément devenu “vert”. Mais le capitalisme, responsable de la catastrophe que nous vivons, est irréformable.

Nous avons donc décidé de résister autrement à la destruction généralisée et programmée du monde vivant. Le 5 octobre, nous occuperons un lieu emblématique du système pour le transformer en maison du peuple. A la suite des retrouvailles entre mouvements sociaux et écolos le 21 septembre, nous ferons entendre nos voix, riches car plurielles. Nous affirmerons notre détermination à changer de modèle sociétal et économique. Nous construirons les prémices d’un monde respectueux des êtres vivants, humains et non humains.

Car l’anéantissement du vivant est le symptôme terminal d’un système fondé sur la domination. Le modèle économique et social actuel creuse les inégalités entre les classes dominantes et les classes populaires. Sous couvert de rationalité et d’efficacité, le néolibéralisme grignote progressivement les acquis sociaux. De nombreuses travailleuses et travailleurs connaissent une précarisation croissante de leurs conditions de travail. Mais surtout, il nous est imposé de travailler toujours plus sans questionner l’impact néfaste que celui-ci peut avoir sur nos vies et sur la nature.

Plus largement, le ravage causé au vivant a pour racine une idéologie occidentale selon laquelle l’autre n’est que territoire à conquérir, ressource à exploiter, trophée à exposer. Les femmes, résistant à l’infériorisation qui leur est faite depuis des siècles, en sont parmi les premières victimes. Les sujets échappant au modèle reproductif hétérosexuel et cisgenre, catégorisés comme ’contre-nature’ ou déviants, sont également tantôt exclu.e.s, dominé.e.s ou ’corrigé.e.s’ afin de pouvoir être exploité.e.s à leur tour.

Historiquement, s’accaparer les terres, détruire les écosystèmes et nier l’humanité des esclaves et des populations colonisées a été le triptyque sur lequel le développement de ce système s’est appuyé. Aujourd’hui, cette logique prédatrice et raciste se retrouve partout, qu’elle soit soutenue par des régimes politiques nationalistes ou néo-libéraux. Dans le cynisme le plus total, elle est à l’origine de guerres néocoloniales et provoque l’exil de millions de personnes pour des raisons politiques, économiques et climatiques tout en cadenassant les frontières.

Malgré tout cela, le capitalisme possède un double pouvoir d’attraction : son imaginaire économique de frustration-consommation et sa capacité inouïe à l’échelle de l’histoire à rendre chacun.e d’entre nous captif sur le plan de la vie matérielle. Nous sommes baigné.e.s depuis notre naissance dans un imaginaire où le bonheur se trouve dans l’accumulation de biens matériels. La nature productiviste du capitalisme, son dogme de la croissance, ont enfanté une vie toxique et aliénante. Plus intimement, le capitalisme a su pénétrer notre quotidien, coloniser nos systèmes de pensée et étendre son pouvoir sur nos corps et l’ensemble des milieux vivants. Chacun.e de nous est pris en otage par cette mégamachine qui martèle son discours dominant au travers des institutions étatiques, de la publicité et des médias.

Toutes celles et ceux qui résistent à ce pouvoir de séduction-aliénation connaissent une répression féroce.

Mais l’autoritarisme qui se généralise aujourd’hui est la norme depuis des décennies dans les quartiers populaires, avec plusieurs centaines de morts entre les mains de la police dans une impunité judiciaire systémique. L’État n’a eu de cesse de mettre en place des mesures d’exceptions sécuritaires dans les quartiers populaires contre toute forme de révolte. Les gilets jaunes, les ZAD et les mouvements écologistes voient désormais l’extension de la répression policière avec les mêmes outils permettant le maintien du pouvoir d’une élite face aux contestations. Cette répression est le seul outil derrière lequel l’Etat peut se cacher. Elle révèle son rôle d’armée d’occupation de sa propre population.”

This post is also available in: Inglés, Francés