Valdivia

Cela fera bientôt cinq mois que nous sommes à Valdivia, nous n’avons pas vu le temps filer, et nous serions bien restés un peu plus, tellement ce pays nous plait. Valdivia, où sont passés de très nombreux marins, illustres et moins illustres, où nous aurons des nouvelles de ceux qui nous ont précédés, où nous rencontrons nos amis marins de « Fleur de Passion », ferons la connaissance d’Arnaud et Morgane sur « Paradise », de Marja et Stephen, de « Motu », de Tite,  compagnon pour les mers du Sud de Willy de Ross…Tant au Club de Yates de Valdivia qu’à La Estancilla nous serons accueillis, aidés, choyés par Jorge, Marcelo, Humberto, Jonathan, par l’ami Chacho… Les chiennes Samanta et Maxima ne nous lâcherons plus.  Valdivia, c’est aussi notre porte d’entrée au Chili, pays que nous voulions atteindre depuis si longtemps. Nous allons le découvrir, la terre est riche ici, le marché fluvial est vraiment extraordinaire, on y mange bien, le vin est bon, la bière coule à flot, héritage des colons allemands dont l’empreinte et la présence est très forte. Il y a les Mapuches, habitants de cette terre depuis des millénaires, confrontés au monde moderne, il y a les traces du passé, profondes, témoins de la folie des hommes et de la colère de la nature. Il y a les rios, les forêts d’eucalyptus, les mimosas, la copihue, la fleur emblématique du Chili, les multitudes d’oiseaux, grèbes pélicans, martins pêcheurs, cygnes, cormorans….ibis, rapaces, vautours, il y a les chevaux, splendides. Il y a aussi la pluie, bien sûr, mais aussi du soleil, le climat se réchauffe….

Bientôt nous partons pour Puerto Montt, puis Chiloe, on vous racontera.

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La longue route

Valdivia, Chili. 4986 milles, 57 jours de mer depuis Bahia Samara !

La route a été longue depuis San Francisco. Il a fallu d’abord nous arrêter au Mexique, à Cabo San Lucas, haut lieu du tourisme…pour laisser passer la tempête tropicale Rick, puis nous réfugier à La Paz, pour nous protéger de Sandra, dernier cyclone de la saison. Mais l’alerte aura été chaude, nous avions sous estimé El Niño, et nous attendrons fin décembre pour repartir pour le Costa Rica. Il nous faudra encore subir les colères des golfes de Tehuantepec et Papagayo avant d’arriver à Bahia Samara où nous attendait notre ami Christian, Clarissa et Nicole. Retrouvailles de marins, au mouillage dans cette baie magnifique, dans un pays où le tourisme n’a pas encore réussi à défigurer la nature, nous serons choyés, gâtés, prêts à affronter la longue route qui nous attend.

Bahia Samara Valdivia

L’océan va se jouer de nous, l’anticyclone se dérobera, les calmes vont nous éprouver, mais le 1er avril  au petit matin nous mouillerons notre ancre dans le Rio Valdivia, face à la marina La Estancilla, heureux d’arriver enfin dans ce pays dont nous rêvons depuis si longtemps.

Il nous faudra un moment pour nous remettre des ciels étoilés, de la ronde des  planètes, du ballet des albatros, de l’immensité de la haute mer.

Photos : Les pélicans de Sausalito – En mer – Cabo San Lucas : pélican et touristes – La Paz : Les requins baleine, El viejo y el mar : « Tengo un barco de papel… » , les fresques de Ulise Gomez,  – Mer de Cortez – Puerto Sacrificios –  Bahia Samara : Christian et son bateau, Clarissa et Nicole, les iguanes de Guanacaste – Pacifique Sud …

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San Francisco

Difficile de ne pas aimer San Francisco, encore plus pour des marins ! San Francisco c’est d’abord un port, une baie immense chargés d’histoire, où tout rappelle la mer, les bateaux et leurs équipages, que l’on soit à Oakland dans le bistrot que fréquentait Jack London, à Sausalito où les maisons flottent, à San Francisco au Pier 39 où se prélassent les otaries, sur les bateaux musées qui naviguent. La brume rythme les heures, les courants isolent Alcatraz, les pélicans se gavent, les perroquets sont libres, le spectacle est permanent.

Toujours le même accueil, la même chaleur, c’est l’Amérique

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Route Sud

C’est avec regret que nous quittons Ucluelet, nous serions bien restés plus longtemps, mais le vent est là, il faut en profiter pour faire les quelques 750 milles qui nous séparent de San Francisco. Dans notre tête et notre cœur nous restent les souvenirs, les amitiés, les amis, les images de cette nature splendide, les loups, les saumons, les loutres de rivière, les aigles, les baleines, les villages indiens qui gardent leur culture vivante, les musées gardiens de ce qui a failli disparaître.

Cette région du monde continuera de nous hanter pendant longtemps, très longtemps.

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