On ne se lasse pas du Brésil, Salvador où nous faisons à nouveau une bonne toilette à notre Skoiern, Jacare et João Pessoa où les gamins emmènent leurs troupeaux à cheval, où les lanchas sont encore le moyen de locomotion le plus pratique pour rejoindre les villages de l’autre côté du rio, Fortaleza et ses pêcheurs jugés sur leurs incroyables jangadas que l’on croise au large, quelquefois à des dizaines de milles de la côte, les pieds dans l’eau, debout avec leur immense voile déployée comme une aile. Puis c’est le rio Para, en Amazonie, que l’on remonte jusqu’à Soure, sur l’île de Marajo. Les buffles y remplacent les chevaux et là encore c’est la magie du fleuve où tout se passe sur l’eau, les chevaux qu’on transporte en même temps que les humains qui patientent dans leurs hamacs, les zébus que l’on débarque un peu sauvagement, les pêcheurs qui nous entourent la nuit….On a retrouvé nos ibis rouges et cette fois ci on les a suivi dans la mangrove, on ne les reverra pas de sitôt…