Il était temps que je me mette à écrire, l’année va bientôt se terminer. Elle aura été riche en évènements cette année 2024, en effet :

Elle commence avec de nouveaux souvenirs des régates de Skøiern en 1958, l’ octant du 18ème arrivé tout droit de Marseille, puis De Gallant qui appareille pour son funeste destin.

Pour les Gras de Douarnenez le capitaine est devenu le Capitaine Haddock, même son fils ne l’aurait pas reconnu !

C’est maintenant une tradition : le voyage sur la côte Nord, voir l’ami Gilles à Kergall et dans ses bois de Kermarie, faire de belles rencontres dans le Trieux que l’on remontera jusqu’à la Roche Jagu, juste pour voir le château sortir de la brume. A Saint Malo pèlerinage au Bar de l’Univers, admirer la photo de Skøiern qui y a sa place depuis les années 1950…Saint Servan et sa tour Solidor, souvenirs des vacances d’antan…et visite de l’Enim, là où l’on paye les retraites des marins ! Visite surprise des Saint Pierrais, Pascale et Charlot et rencontre avec l’extraordinaire Micha.

Un petit tour dans la rade de Brest, découvrir Roscanvel, sa chapelle et ses magnifiques vitraux, ses fontaines, la « Chaumière de Divine » de Saint Pol Roux, retrouver par hasard Jean Marc, quelques 20 ans plus tard, et les splendides Mariquita et Moon Beam, splendeurs sorties toutes fraîches d’un passé glorieux .

On s’amuse à Douarnenez : « ça cartonne » permet d’assister à de magnifiques naufrages en carton et dans la baie, au mouillage de l’Aber, on fait toujours de belles rencontres.

Après le passage de la flamme olympique ( sur Skøiern ?) on ne pouvait pas manquer les fêtes de Brest, la Penfeld que le capitaine écumait il y a plus de 50 ans et ou Skøiern a côtoyé les Penduick, les amis de Fleur de passion, et tant d’autres. Ce fut magnifique, avec la parade nocturne en final, sur la musique de Yann Tiersen, puis la cavalcade vers Douarnenez où la fête, plus concentrée, n’en n’était pas moins réussie.

Après un petit pèlerinage à Sainte Anne La Palud il était encore temps de retourner en Galice, retrouver A Coruna et Cedeira, grimper jusqu’à l’ermitage de San Anton, assister à la fête des marins et sa Virgen de los pescadores  et à l’occasion dénicher une superbe longue vue, sans doute celle du Chevalier de Haddoque chez l’antiquaire du coin. Au retour escale à Groix bien sûr, après un petit crochet pour revoir Jean Luc et Anne à La Trinité.

Toujours dans la tradition, voyage à Marseille pour embrasser Jacques et Sophie, Émilie et Manon, Eric et Martine, Marie et Jean Louis et marcher sur les lieux d’enfance d’Anne Marie, les Anthénors, le Grand et le Petit Méjean…

L’automne arrive au Port Rhu, on fête les 80 ans de Georges, le bosco de Plogoff, Stéphane et Louison se replongent dans l’ambiance des fêtes maritimes, Nicolas Rivière vient nous rendre visite, puis ce sont les célébrations des 100 ans de la grande grève des Penn sardin, en 1924. Le capitaine fonde avec l’ami Alexandre l’association « Les gardiens du Bateau-phare » pour tenter de sauver le « Scarweather », le bateau feu ancré dans la rivière de Pouldavid : on ne va pas s’ennuyer !

Sur ces nouvelles, on vous souhaite un

Joyeux Noël et une excellente nouvelle année !

A Douarnenez on ne voit pas le temps passer…un jour à Lorient, pour voir Lilian et son chien, un autre à Plogoff, revoir l’ami George et ses poules, une autre fois à se promener jusqu’au Juch voir le diable dans l’église.

Douarnenez c’est aussi « Greyhound » qui appareille avec son Capitaine Philémon, ou encore les (grands) pingouins de la maison de Fabrice….

C’est encore les Gras, où le Capitaine n’a pas résisté à défiler, sans doute pour dire son incompréhension à voir l’Abri du Marin, œuvre de Jacques de Thézac, passer aux mains des riches et des affairistes de tout poil !

18 avril 2023, SKØIERN entre pour 3 mois de travaux au Chantier Pleine Mer, à Christof Eberhardt, situé sur le port Rhu, dans le même lieu que les chantiers de jadis.

De gros travaux de coque : 5 membrures sciées, 4 membrures ployées, une dizaine de bordés, la jaumière du safran reboulonnée, un moteur qui a repris des couleurs…

Des kilos et kilos de peinture, des litres d’huiles, du chêne et de l’acacia pour les membrures, du mélèze pour les bordés, de l’étoupe pour le calfat, du bitume pour les coutures, et beaucoup, beaucoup d’huile de coude !

Et le 19 juillet à 17h12, SKØIERN rejoint son élément, par les airs, comme tant d’autres, décidément à Douarnenez les bateaux volent !

Les participants :

Christof et Pierrick,

Ivan, Xavier,

Patrick, Anne Marie, Zoé et Iris

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Enfin la mer de nouveau ! Escapade à l’Aber Wrac’h, retrouver les amis, le « Bel Espoir » où le Capitaine aura le privilège d’embarquer, oh pour pas longtemps, mais suffisamment pour faire un bond de 50 ans en arrière…le magnifique « Swallow », notre chêne au Moulin de l’enfer, puis le Trieux et Lézardrieux embrasser l’ami Gilles, revoir Dominique, faire un petit tour à Paimpol.

On profitera d’Ouessant, des tas de pois et Camaret où évoluent ces voiliers sortis d’autres temps où les bateaux étaient en bois et beaux sous leurs voilures multicolores.

Le Capitaine n’a pas tenu parole : il ne fermera pas le site, vous pourrez continuer à nous lire si vous le voulez !

L’hiver est arrivé, notre deuxième hiver à Saint Pierre, et on en est venus à se demander si notre place était vraiment ici.
On a quand même pris le temps de profiter de la neige, de la glace quand le vent nous le permettait, entourés de nos compagnons à poil et à plume, et puis au printemps nous sommes  repartis, cette fois ci cap à l’Est, retrouver nos familles et amis, rejoindre la Bretagne et offrir à notre voilier un abri plus sur, plus en accord avec son histoire.
Après les Grands bancs et la brume, les Açores et nos amis nous ont accueilli pour l’été, Horta, Praia da Vitoria, Santa Maria, toujours aussi belles et chères à notre cœur.
La météo nous jouera bien des tours pour la suite du voyage mais on finira par faire une belle traversée depuis Praia jusqu’à Douarnenez, en route directe, les cyclones nous laisseront passer cette fois ci !
Douarnenez où nous nous retrouverons vite dans notre élément, comme si nous ne l’avions pas quitté. Ici le patrimoine maritime n’est pas virtuel, il est vivant, et c’est avec bonheur que nous retrouvons le Port Rhu, où la mer se mêle à la rivière au gré des marées, où les bateaux dorment sous les arbres.

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Le Capitaine vous offre la possibilité de lire son nouveau roman qui sera publié par épisodes. Il vous invite à découvrir de nouvelles aventures  dans « PROXIMA B », le premier épisode est déjà paru ( Cliquer sur l’onglet PROXIMA B »). Bonne lecture !

A bientôt, kenavo !

Ancrage, d’habitude nous les marins on parle de mouillage, mais là il semble bien qu’on est en train de s’ancrer solidement sur l’archipel. Le printemps est arrivé timidement, doucement, mais on a eu un vrai été, chaud même, on a dépassé les 20°, frôlé les 24° ! On en a profité bien sûr pour arpenter Langlade, sa belle rivière et ses tourbières, Miquelon où l’on a fait 5 fois le tour du Cap, à admirer les sapins baumiers, les chevreuils, à récolter les champignons et bien sûr à se régaler de homards (merci André !). On s’est même baignés !

A nouveau les retrouvailles et les visites : Gérard, Linda et cette fois ci Michèle et Marc, la famille Dattolo presque au complet ! Laurent qui arrive enfin avec sa « Julie » et tonton Pierre, Ning, petite chinoise seule sur « Andreth », son voilier de 7,50 m, refoulée honteusement par les autorités, toutes confondues, mais avec laquelle on reste en contact, « Zhai Mo 1 », autre voilier chinois venant de Shangaï par le passage du NE, qui lui sera mieux traité, les décisions administratives sont impénétrables…Puis la petite famille de « Vagabond » : Eric, Anne, Léonie et Aurore, venus se réchauffer un peu après tant d’années passées dans la banquise.
Il y en a eu des fêtes :  fête des marins,  fête de la musique, le 14 juillet, la fête des voisins -de ponton- ,  les reconstitutions historiques des Zigotos, des manifestations, chose rare à Saint Pierre, ça nous change de la Canebière ! le concours photo remporté par Capi, les cyclones en vadrouille et puis des bateaux, des bateaux : une escapade à Terre Neuve, à Fortune, avec l’ami Stéphane pour décharger le crabe des neiges, les cale sèches de l »Elinor Marit », du « Cap Marie », et la notre bien sûr, d’où notre « Skøiern » ressortira une fois de plus tout beau.

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Le Capitaine a fini son livre, il va l’éditer, mais vous pouvez déjà en profiter en allant sur l’onglet  « Proxima Centauri – Voyage au long cours »

Ancrés, oui, et le mouillage tient bon !