La Paloma

Il nous a bien fallu quitter l’Argentine, même si cela a été difficile de nous séparer de nos amis du « Club Vito Dumas » de Quequen, de laisser derrière nous les assados, la gentillesse et la bonne humeur de ces gens, toujours prêts à rendre service, à discuter, ou à partager une « Quilmes », la bierre nationale. Nous partons pleins de souvenirs et nous savons que nous reviendrons. Un dernier passage à Mar del Plata, le temps de visiter la frégate « Libertad », fraichement échappée de son escale prolongée à Tema, Ghana, victime des « fonds vautours », de faire un tour au musée, cette fois ci, Vito Dumas, de profiter encore une fois des ciels de la pampa. La mer a été gentille, un peu trop peut-être, et nous avons retrouvé l’Uruguay. Ici, à La Paloma, on se croirait parfois en Bretagne, tellement la mer est « brave ». Des dunes, des rochers, des forêts de pins et d’eucalyptus, des oiseaux, le phare, des plages immenses et presque désertes, des lagunes, des lobos bien sûr, mais plus discrets.
Le Brésil n’est qu’à soixantes milles, on va encore attendre un peu que les vents soient favorables, et nous ferons notre route au Nord, vers Panama et le Pacifique. Nous pensons avoir fait le bon choix, et nous ne pouvons pas regretter d’avoir connu cette Argentine où nous nous sentons si bien.

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