Le temps des régates

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Si Einård Bruusgård n’était pas intéressé par la régate il n’en sera pas de même quand « Mars » deviendra « Skøiern », en particulier dans les années 50, sous l’impulsion de Louis Rivière.
Dès 1935, et peut être avant, « Skøiern » participe aux régates de Cowes comme l’attestent les photos de Beken. En 1949 Louis Rivière l’a déjà transformé en côtre, délaissant le bout dehors, reculant le mat et raccourcissant la bôme. Le mat reste impressionnant, haut d’environ 23 mètres, et « Skøiern » ne fera pas honte à son propriétaire.
C’est à cette époque, dans les années 50-60, que de nombreux équipiers, famille, amis ou simples étudiants, embarqueront pour de nombreuses régates et courses croisière :

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En Méditerranée « Skøiern » renouera avec les régates, bien modestement, participant aux « Coupes Phocea » de Marseille en 1987 et 1988, puis plus tard et avec le gréement actuel, kecht et bout dehors, aux « Voiles de Saint Tropez » de 2002, 2003 et 2004, aux « Régates Impériales d’Ajaccio » de 2003 et 2004 et aux « Voiles du Vieux Port » à Marseille en 2003 et 2004.

N’ayant pas moi même l’esprit de compétition, rejoignant en cela Einår Bruusgård, nous nous procurerons toujours les services d’amis régatiers (Vivian Caumeil, Alain Barinet, Joseph Romy) pour la tactique, nous concentrant sur la manœuvre.
Le vent nous fera souvent défaut, surtout à Saint Tropez, et il faudra un bon mistral pour que nous remportions enfin une manche à Marseille.
Il faut dire que nous avons toujours régaté avec un bateau équipé pour la croisière, lestés du poêle en fonte, de la bibliothèque de quelques 500 livres, et d’une cambuse bien garnie. Le plaisir de naviguer entourés de magnifiques voiliers classiques nous suffisait.

Skøiern est enregistré comme 12 M JI, voir http://www.12mrclass.com/

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